Baisse des prix des médicaments

Ce que proposent les génériqueurs

Le gouvernement veut accélérer la mise en œuvre du chantier de généralisation de la protection sociale, qui devrait avoir un impact direct et tangible sur les conditions de vie des Marocains. C’est ainsi que le ministère de la Santé et de la protection sociale a lancé mardi dernier une série de rencontres et d’ateliers pour étudier les propositions des acteurs du secteur pharmaceutique en vue d’amender le décret n°2-13-852 relatif aux conditions et aux modalités de fixation du prix public de vente des médicaments fabriqués localement ou importés.

L’Association marocaine du médicament générique (AMMG) a été la première à passer, mardi dernier, devant la commission composée de représentants du ministère de la Santé, du département du Chef du gouvernement, du ministère délégué auprès du ministre de l’Économie et des finances, chargé du Budget et de l’Agence nationale de l’assurance maladie (ANAM).

Mohamed Houbachi, président de l’AMMG, affirme que les industriels du médicament générique sont honorés d’être un acteur incontournable auprès des pouvoirs publics pour assurer la pérennité des systèmes de sécurité sociale et de participer activement à la réussite du chantier de la généralisation de la protection sociale. «Nous sommes pleinement inscrits dans ce projet qui a été érigé au rang des priorités nationales et pour lequel notre Souverain a donné une importance capitale. Nous nous réjouissons donc de l’ouverture des discussions avec les pouvoirs publics pour essayer de trouver les moyens d’avoir des médicaments de bonne qualité et à des prix raisonnables aussi bien pour les citoyens marocains que pour les caisses de l’État», déclare-t-il. «Lors de notre rencontre avec la commission, nous étions satisfaits de voir que les différents acteurs sont conscients du rôle indispensable de l’industrie marocaine du médicament générique dans le système de santé et l’économie du pays. D’autant plus qu’il faudra dorénavant porter les remboursements annuels de l’ANAM de 3 à 10 milliards de dirhams, ce qui fait que le développement du médicament générique avec les économies qu’il engendre de 30 à 40% par rapport au prix normal, est crucial pour la pérennité de ces régimes», souligne le président de l’AMMG.

Source : Le Matin